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Synthèse de la conférence de Pierre Rosenvallon

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Message  zarathoustra Ven 16 Mai - 20:38

On pense souvent aujourd'hui la légitimité démocratique dans un cadre de crise. Il y aurait un désenchantement, une panne de cette légitimité;
La légitimité démocratique est pourtant toujours bien présente, mais s'exprime d'une manière differente. La légitimité démocratique, dans la perception des citoyens, s'est décentré du champ de l'election, comme l'atteste la montée des associations, des manifestations ou encore les nouveaux mouvements sociaux.

La légitimité démocratique qui prédominait de la révolution jusqu'aux années 60 était de deux ordres.
1-La légitimité de l'éléction. Elle fut un modèle car elle résulte d'une double fiction. Tout d'abord, on a longtemps associé implicitement la majorité à l'unnanimité, ce qui a consacré le fait majoritaire comme norme de la vie politique. Ensuite, on considérait que le moment éléctoral légitimait l'unanimité du mandat.
On comprend que cette perception de la légitimité se soit imposé, car il est apparu, par rapport à l'aristocratie, comme un idéal de justice.

2-La légitimité de l'intérêt général. L'élection est l'institution de la volonté générale. Cette dernière est marquée par le changement. Son pendant permanent est l'intérêt général. Il cristallise les normes et les valeurs des citoyens à travers des institutions et des missions de service public. En clair, ce sont les fonctionnaires qui en sont titulaires. Sa légitimité repose sur un idéal méritocratique dont le pivot est le concours.

Ces deux légitimités ne doivent pas être pensées comme séparées. L' administration doit être au service de la politique qui réprésente la volonté des citoyens. C'est du moins comme cela que le voyaient des penseurs républicains comme Condorcet: les fonctionnaires dovent pouvoir etre révoques par le pouvoir politique.

Cette double légitimité s'effrite dans les années 80.
L'election, tout d'abord, a changé de rôle: il ne s'agit plus d'instituer un pouvoir mais de nominer une personne.
La majorité n'est plus associé à l'unanimité. Elle représente désormais un interet privé. Du meme coup, puisque la fonction publique est liée au pouvoir politique, la notion d'intérêt général saute aussi. Se substitue à la notion d'interet général un sentiment de privatisation de la chose publique.
Mais cette éffritement DES FORMES CLASSIQUES de légitimité ne doit pas masquer une légitimité démocratique nouvelle.

Trois principes permettent de mieux cerner les nouvelles attentes des citoyens:

1-L'impartialité.
Elle fait écho à la critique de la majorité. Ce qui est légitime est percu désormais comme ce qui echappe meme à la majorité, autrement dit ce qui ne peut pas etre pris, laissant ainsi dire certains que la légitimité, c'est la capacité de mettre en place un lieu vide. On remarque par ailleurs
le changement de compréhension dans l'expression 'volonté générale'. Avant l'accent était mi sur la volonté, favorisant ainsi la conduite des affaires publiques par une majorité. Maintenent, on se focalise sur la notion de généralité, une généralité qui se soustrait à l'exercice du pouvoir par une majorité. Quelles seraient dés lors les instititions de la généralité sociale? Elles devraient reposer sur les principes suivants: représentativité (non pas représenter une majorité, mais rendre présent des problèmes) et collégialité (les décisitions doivent etre prises par un collège qualifié).

je viendrai écrire la suite plus tard

zarathoustra
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